Témoignages du cameroun

"Nous sommes de nouveau à la merci des bayamsellam (grossistes revendeurs) qui fixent des prix dérisoires..." Un producteur d’ananas


Depuis la mi-mars, les exportations de fruits des agricultrices et agriculteurs TerrEspoir ont brutalement cessé. Face au coronavirus, le gouvernement camerounais a pris des mesures sanitaires. Mais celles-ci sont insuffisamment prises en compte par la population qui vit au jour le jour et qui n’a pas d’autre choix que de mener ses activités pour pouvoir se nourrir. S’ajoute à la peur de la maladie, l’incertitude financière et ses conséquences pour nourrir et soigner sa famille ; comme en témoignent ces productrices et producteurs TerrEspoir :

« Notre quotidien a changé. Nous continuons à aller dans nos champs mais sans grande joie, parce que nous ne savons même pas si nous allons vendre nos récoltes. Les quantités vendues à TerrEspoir était une garantie pour nos besoins primaires chaque semaine ». Martin Tadah, producteur d’avocat

« Très difficile. Nous vendions juste de faible quantité sur le marché local. Nous avions en dehors de l’export, quelques autres clients (Monastère, les sécheurs, quelques consommateurs directs…) qui achetaient nos produits. Le camion de TerrEspoir nous permettait d’acheminer nos produits vers ces personnes. Nous sommes de nouveau à la merci des bayamsellam (grossistes revendeurs) qui fixent des prix dérisoires car ils disent qu’ils ne sont même pas sûrs de revendre avec le confinement des populations. Parfois même ils vous donnent des rendez-vous et n’honorent pas. Nous avons peur non seulement de la maladie mais aussi des grosses pertes que nous allons avoir. Nous continuons néanmoins nos travaux au champ en espérant que TerrEspoir recommence les envois. » Jean Bosco Tchankwe, producteur d’ananas

« C’est très dur. Nous pouvons enlever au champ ce que nous allons manger. Nous allons au marché avec nos bananes, mais où sont les acheteurs ? Ce n’est que les grossistes revendeurs qui viennent vous dicter leur loi. Le prix très faible et même à crédit. Pour nous qui vivons au jour le jour c’est très difficile. TerrEspoir était vraiment notre Dieu et nous ne le savions pas. » Jeanne Metowa, productrice de banane

En attendant la reprise des importations, découvrez plusieurs façons de nous soutenir.

Nous vous remercions chaleureusement pour votre soutien.
Le Conseil de fondation TerrEspoir

Photo : groupement de productrices et producteurs de banane. Jeanne Metowa porte le régime de bananes sur sa tête

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